L’aphrodite dite »Vénus de Milo » depuis sa découverte sur l’île de Milo en 1820 maintien toujours un voile sur sa vraie identité et son origine. Cette statue sans bras est une œuvre artistique de haut niveau probablement précieux à l’époque de sa création. Mais personne ne connait jusque-là l’artiste dont la sculpture est issue. Découvrez dans cet article ce qui laisse une trainée d’interrogations aux observateurs de cette statue.
Histoire et découverte de la Vénus de Milo
L’aphrodite Vénus de Milo est une statue retrouvée sans bras en avril 1820 dans l’île grecque de Milo. C’est une œuvre originale de l’époque hellénistique qui représente vraisemblablement la déesse Aphrodite créée vers 150-130 avant J-C.
C’était en 1820 qu’un paysan grecque découvre fortuitement dans son jardin la statue avec le buste sans bras détaché des jambes. C’est ainsi que le commandant de navire M. Dauriac après son arrivée le 10 avril à Milo signale la découverte de la vénus. Il fut le premier à avoir réagi officiellement en écrivant dès le 11 avril au consul général de Smyrne qu'<>. Le 23 décembre 1820, les objets sont arrivés à Toulon puis acheminés le mois suivant par voie fluviale pour parvenir à Paris à la mi-février. M. Rivière l’a donc offert au roi Louis XVIII. C’était lors d’une audience accordée à celui-ci au palais des Tuileries le 1er mars 1821. C’était pour rendre hommage à celui-ci, mais après l’avoir accepté, il l’offre au musée du Louvre pour enrichir ses collections.
Description, mystère d’une déesse sans identité claire
Personne depuis sa découverte ne connait le sculpteur de la Vénus de Milo. Vu la finesse de ce chef-d’œuvre, on pense qu’il s’agirait certainement d’un artiste très talentueux. De par sa qualité et l’étude de sa construction, elle serait probablement l’œuvre d’un artiste grec. Car elle fait référence à d’autres statue du genre.
C’est en raison de la semis-nudité de la figure, de l’exhibition de ses formes et de la féminité de sa silhouette onduleuse que la plupart s’accordent à y reconnaitre une éffigie d’Aphrodite. Vu sa posture, on pense qu’il tenait une pomme, un miroir dans lequel elle contemplait son reflet ou bien une couronne. D’après les analyses, il s’agit évidement d’une œuvre de grande importance, probablement placée dans un temple de l’île de Milo ou carrément une œuvre de culte. Mais néanmoins, cette statue laisse toujours trainer derrière elle des mystères cachés.